Tu dors depuis cent ans
Tu dors depuis des siècles
Et moi je cours toujours
Et mon corps se fait lourd
Et mon coeur fait des siennes
Je crois qu'il devient fou
Battant les quatre cents coups
Toi, là-bas, tu m'attends
Tu dormiras longtemps
Avant que je ne vienne
Vois, j'ai les cheveux blancs
Regarde, je me traine
Mon rouleau est au bout
Je suis encore debout
Mais je ne vis qu'à peine
C'est trop loin, c'est trop haut
J'en ai marre, je me couche
A mon tour maintenant
D'attendre calmement... de NOUGARO